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Crée le 3 Avril 1960, afin de faire revivre les valeurs du passé, « La Bourguignonne » est rapidement reconnu par le Ministère de la Jeunesse et des Sports comme association d’Education Populaire. Nous sommes en 1966.
Implanté à Dijon, capitale de la région Bourgogne, La Bourguignonne se nourrit de l’histoire de son pays pour proposer dans le respect des traditions populaires, des spectacles où se rencontrent la danse, le chant, la musique et les costumes.
Nos danses ont, pour la plupart, un rapport avec la vigne ou le vin ; l’une d’elles rappelle, par exemple, le repas offert aux vendangeurs par le vigneron à la fin des vendanges, la « paulée ».
Nous interprétons également de nombreuses bourrées, dansées uniquement dans le Morvan, puis répandues par les morvandiaux, venus se « louer » pour les vendanges. Il existe différentes bourrées, à deux, à trois, tournées, valséesùMais elles ont toutes un point commun : Ce sont les seules danses où le garçon peut « bicher » sa cavalière (c’est le « coup de bichement ! )ù Ainsi, dans les bals, ces messieurs allaient soudoyer les musiciens afin qu’ils jouent beaucoup de bourrées, pour qu’ils puissent embrasser le plus de filles possible !
D’autres danses représentent des scènes quotidiennes de la vie paysanne ; ainsi, le thème des moissons a inspiré le « branle du rat », où il faut taper le plus fort possible des pieds pour faire fuir les rats, venus détruire les récoltes. Ou bien encore le mariage, où garçons et demoiselles d’honneur s’adonnaient au « branle carré », ou au « branle à six ».
L’amour est également un thème récurent. Les filles seules dansent l’amour ( « la sauteuse des noisettes »), qu’il soit heureux ou malheureux ( « la mal mariée » ). Quant à la « sauteuse de Saulieu », elle mime une scène de ménage, et « le boudin » raconte l’histoire du galant se rendant pour la première fois chez sa belle familleù
Quelques une de nos danses ne sont pas originaires de la région, mais ont conquis rapidement nos campagnes, la Bourgogne étant une contrée de passage riche par ses foires, son élevage et son vignoble. Ainsi, la scottish, la mazurka et la polka nous viennent probablement d’Europe de l’est.
La plus ancienne danse de notre répertoire nous provient de la région de Beaune, et date du 14ème siècle.
Si certaines chorégraphies ont été quelque peu modernisées, les musiques qui les ont inspirées sont traditionnelles.
Les chants font également partie de notre folklore. On retrouve dans notre répertoire beaucoup de chansons à boire ; mais il existe aussi des textes rappelant le travail de la vigne , ou racontant une histoire d’amour ou de la vie quotidienne. Certains de nos chants ont été retranscrits en français pour une meilleure compréhension, mais d’autres se chantent en patois.
A travers ces danses et ces chants, notre but est de faire revivre l’histoire et les traditions quelque peu oubliées de notre bonne vieille Bourgogne, tout en apportant un moment de bonheur et de joie aux spectateurs !
Vous voulez la recette d’un bourguignon, digne de ce nom ?
Connaître et apprécier les plaisirs de notre terroir (et il y en a pour tous les goûts) et y ajouter une grande pincée de bonne humeur !!